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Mes vœux de révolution et prise de conscience par la femme africaine, en ce jour dédié à la femme de l’humanité ! 

Honorable Prof. Musao Kalombo Mbuyu Célestin, Coordonnateur de l’Observatoire de la Gouvernance-RDC, Le 08 mars n’a pas de sens si l’on oublie de relire l’histoire de notre humanité. Ce jour n’a pas de sens si la mémoire collective ignore les stigmates hideux relatifs à l’assassinat odieux de 129 ouvrières d’une usine de textile, par leur patron, en 1857, au pays de l’oncle Sam. Ces pauvres femmes qui, défendant leurs droits les plus légitimes, décidèrent de faire la grève pour réclamer une meilleure rémunération ainsi que la révision des heures de travail, au sein de l’entreprise. Elles méritaient tout simplement une oreille attentive de la part de leur patron, malencontreusement cet employeur-là réserva le pire à ses interlocuteurs. Comme un seul homme, le monde n’était nullement d’accord avec ce patron inhumain qui n’avait aucune considération envers la femme. Moins d’un siècle après cette abomination, précisément en 1910, les nations unies ont procédé à la création de la journée internationale des droits des femmes, question de commémorer ces vaillantes femmes d’heureuse mémoire, mais aussi de passer annuellement en revue les droits de la femme, tels que garantis par les textes de droit international et lois de chaque pays. Chères semblables, aimables femmes, épouses et sœurs, en ce jour de votre fête internationale, je m’acquitte d’un devoir républicain de vous souhaiter une heureuse fête de la femme. Que celle-ci soit une belle occasion d’évaluer votre lutte, en tant que femme. Vos droits légitimes ne peuvent être acquis qu’avec votre implication et vos efforts inlassables, dans le contexte d’une société compétitive. Les atouts de la femme, au titre d’intelligence, sont relativement supérieurs à l’homme, selon certaines études scientifiques. L’heure est arrivée de redoubler d’efforts pour vous imposer, aimables femmes. Notre Afrique tarde à faire face aux autres continents, en ce qui concerne l’émancipation de la femme. Levez-vous, femmes africaines éprises de conscience révolutionnaire. Puissiez-vous mettre votre intelligence au service du bien, du développement durable, de l’émulation positive. « La parité n’est pas un cadeau, elle est un droit fondamental », dois-je vous le rappeler humblement.

Que cette dernière devienne une réalité !

Honorable Prof. Musao Kalombo Mbuyu Célestin, Coordonnateur de l’Observatoire de la Gouvernance-RDC